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vendredi 14 décembre 2018

Les barbelés de Bernin



On assiste à Bernin à une passe d'armes entre Gabtiel Sabatier, adjoint à l'urbanisme, Avocat de son métier, et Thibault Leduc, résident de Bernin et journaliste à Télé-Grenoble.

En cause la présence de barbelés autour de la propriété du Château de Craponoz.
Entre allusion à la proximité avec l'extrême droite du frère de l'un et la plainte déposée contre l'autre, c'est Cécile Rocca, Maire de Bernin, qui monte au créneau en nous apprenant la justification des fameux barbelés : un futur élevage de sangliers. Les chasseurs de l'ACCA se tordent de rire car nos forêts débordent de ces bestiaux !
NDLR


Retranchement au Château de Craponoz …


Les châtelains craignent-ils une invasion ?
  Dans la science militaire de la fortification, les obstacles de barbelés sont des obstacles défensifs constitués de fils de fer barbelés, de bandes barbelées ou de fil de fer barbelé concertina. Ils sont conçus pour perturber, retarder et généralement ralentir une attaque ennemie. Pendant que les assaillants sont ralentis par l'enchevêtrement de barbelés (ou délibérément canalisés vers des zones d'abattage), ils sont facilement pris pour cible par des mitrailleuses et des tirs d'artillerie. Selon les besoins et les ressources disponibles, les enchevêtrement de barbelés peuvent aller d'une simple clôture de fil barbelé devant une position défensive, jusqu'à des modèles élaborés de clôtures, de concertinas, "dents de dragon" et des champs de mines de plusieurs centaines de mètres de profondeur.
Un exemple est le réseau de barbelés peu dense, qui se compose de piquets plantés irrégulièrement dans le sol et ne dépassant que de 15 cm environ ; le barbelé est ensuite enveloppé et fixé sur ces piquets. Une combattant ennemi courant à travers la barrière, qui est difficile à voir, est susceptible de trébucher et de rester coincé.
Des promeneurs ont pu en faire les frais et notamment leurs animaux domestiques … Vous allez nous dire, ils n’ont qu’à tenir leurs chiens en laisse !!!
Et, oui, mais à certaines conditions. En ville, le fil de fer barbelé ne peut pas servir de barrière de séparation entre deux propriétés mitoyennes. Les fils doivent être installés sur un mur à une hauteur de 2,40 m minimum, hors d’atteinte d’un adulte. L’installation doit être visible afin de ne pas constituer un danger.
Si les barbelés sont installés le long d’un passage public, ils devront être signalés par des panneaux. En milieu rural, la réglementation est moins contraignante : les clôtures ne doivent pas être installées en bordure des champs mais à 50 cm à l’intérieur de la propriété.

Va-t-on voir fleurir des barbelés le long des chemins des coteaux de Bernin ?
N’est-ce pas une forme de barbarie pour le gibier qui se prendrait dans ces remparts ?
SP


 Le débat est lancé y compris à l'intérieur de DBG (Demain Bernin en Grésivaudan) par ce commentaire de JCP.

NDLR


Barbelés et espace ouvert
On se calme, les promeneurs ! 
Ils ont le droit pour eux, y compris celui de raconter des balivernes (très bon le coup des sangliers!).
Mais que penser de nos usages sur les terrains d'autrui, stationnements sauvages, traversées inopportunes des cultures, divagations en dehors des chemins, arrivées inopinées dans des secteurs d'usage privatif, déposes de déchets divers, feux de camps, pratiques illégales de trial, passages répétés de VTT qui creusent les sols,… la liste est malheureusement longue de ces usages qui, bien que le fait d'une minorité d'utilisateurs de ce site exceptionnel qu'est la coupure verte, posent le problème de sa gestion.
Bernin en Grésivaudan (Bernin 2020 à l'époque) a organisé le 13 octobre 2017 une soirée sur le thème de la coupure verte du moyen Grésivaudan, cette richesse patrimoniale intercommunale.
La question   a été soulevée de la mise à disposition de ce territoire aux administrés pour en faire un bien commun, à partir d'une somme de propriétés individuelles.
Le site connaît des usages conflictuels et devrait faire l'objet d'une gestion organisée pour proposer une cohabitation intelligente et ne pas basculer dans l'anarchie et au final se fermer à l'intérêt général.
Le signal est fort : des barbelés sont déroulés, en toute légalité, sur des lieux que l'on pensait être paisibles.
C'est notre vivre ensemble qui est en cause.
Imagine-t-on l'image de la coupure verte si chaque propriétaire prenait l’initiative de se clore, (légalement), avec des barbelés ?
Il relève de la responsabilité publique ( commune, intercommunalité, communauté de communes) de se pencher sur cette question.   
JCP



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