Une
rencontre a eu lieu le 10 février entre les promoteurs et les riverains.
Un
très malencontreux concours de circonstance n'a pas permis à certains, sinon
riverains mais pour autant très proches du site d'y participer, n'ayant pas été
destinataires de l'invitation.
En
la circonstance, ce n'est pas tant la proximité qui nous intéressait, que les
remarques qui auraient pu être faites, avec l'espoir, peu probable, vu l'avancement du projet et
l'état d'esprit des concepteurs, d'être entendus à cette occasion.
Le
plan masse n'était plus amendable, compte tenu de sa compatibilité évidente
avec l'OAP, mise au point avec les mêmes concepteurs, le rendant partant
juridiquement recevable, y compris dans sa grande faiblesse !
L'architecture,
ayant fait l'objet de notre analyse précédente restait amendable, pour autant
nous savons que la directive donnée aux architectes est celle du moindre coût à
la construction. Or la demande de mettre des passées de toiture sur les
bâtiments ne va pas dans ce sens et tant pis si la dégradation des murs due à
la pollution et à la pluie rejaillira sur l'aspect des bâtiments et sur les
coûts d'entretien, donc sur la valeur des biens !
Cette
réunion a été l'occasion de confirmer la prise en mains de ce projet par les
promoteurs, au détriment de l'intérêt général.
La
chronologie est édifiante : présentation par la mairesse des promoteurs
(avec leurs architectes) qui allaient mener la réunion et sitôt fait départ de
la première magistrate de la commune.
Dans
la salle, silencieux, 2 adjoints rejoints tardivement par l'adjoint à
l'urbanisme qui lui non plus n'avait rien à dire, s'agissant de la présentation
d'un simple programme immobilier conforme à ce
qu'il avait contribuer à mettre en place, un autre adjoint, tout aussi
discret, allait les rejoindre avant la fin de la séance.
Pour
finir, les riverains avaient l'air bien contents, les élus et les promoteurs
aussi.
L'actualité
nous permet un commentaire, en lien avec ce qui vient d'être décrit.
Lors
du dernier conseil municipal (08 02 17) il a été rejeté l'idée d'inscrire
Bernin dans la logique du PLUI (intercommunal), rien de surprenant à cela, la
révision du PLU a été menée pour éviter de se le voir imposer.
La
détermination dont les élus ont fait preuve reflète bien l'idée de laisser
place aux intérêts particuliers locaux plutôt que de s'inscrire dans une vision
d'intérêt général élargie.
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