Ils étaient là, les anti et les pro « tennis couverts », les premiers, habitués des réunions publiques, avaient été conviés par tract à venir montrer leur désaccord, les seconds, on ne les voit qu'en cette circonstance, étaient là pour soutenir le projet que leur avait promis Madame Rocca dès sa campagne électorale. Leur arrivée avait été bien orchestrée, légèrement en retard, les jeunes d'abord puis la haie des adultes, debout pour faire masse. Le CM démarre sur les habituels cafouillages où tout le monde se tourne vers tout le monde pour savoir de quoi il s'agit quand les rares conseillers (au passage, ceux d'opposition) relèvent diverses erreurs.
Après un magistral exposé de l'adjoint aux finances, clair, concis autant que l'on puisse l'être dans ce domaine, la ligne budgétaire relative à l'investissement pour le projet des tennis couverts est détaillée.
L'opposition (Bernin 2020) demande la parole pour s'inquiéter de l'opportunité d'un tel investissement public (pour un club privé) dans un contexte aussi incertain, et pour proposer l'organisation d'un référendum local sur le sujet.
Madame la Mairesse rejette cette proposition, sans consulter son Conseil et assène sans autre forme de procès qu'il n'y a pas d'autres projets programmables pour l'année à venir et qu'il faut bien dépenser l'argent disponible. C'est la loi !
A l'applaudimètre les 2 camps étaient à égalité dans la salle ; qu'en serait-il à la sortie d'un référendum ? Ne prenons surtout pas le risque de le savoir !
Quant au caractère exclusif de la destination de ce futur équipement, une embardée de l'adjoint à l'urbanisme nous a emmenés vers des hypothèses fumeuses d'utilisation partagée du local, après couverture du sol...
Les jeux étaient faits, chacun était dans son rôle, Bernin 2020 comme Association Citoyenne se devait de prévenir la population de l'usage fait de son argent, le Club de Tennis défendait son projet avec la vision étroite qui est la sienne et la nouvelle municipalité derrière Madame la Mairesse, qu'un gros tiers des votants avaient soutenue, tenait sa promesse électorale.
Bernin CR CM 18 03
RépondreSupprimerUn CM d'anthologie
Ils étaient là, les anti et les pro « tennis couverts », les premiers, habitués des réunions publiques, avaient été conviés par tract à venir montrer leur désaccord, les seconds, on ne les voit qu'en cette circonstance, étaient là pour soutenir le projet que leur avait promis Madame Rocca dès sa campagne électorale. Leur arrivée avait été bien orchestrée, légèrement en retard, les jeunes d'abord puis la haie des adultes, debout pour faire masse.
Le CM démarre sur les habituels cafouillages où tout le monde se tourne vers tout le monde pour savoir de quoi il s'agit quand les rares conseillers (au passage, ceux d'opposition) relèvent diverses erreurs.
Après un magistral exposé de l'adjoint aux finances, clair, concis autant que l'on puisse l'être dans ce domaine, la ligne budgétaire relative à l'investissement pour le projet des tennis couverts est détaillée.
L'opposition (Bernin 2020) demande la parole pour s'inquiéter de l'opportunité d'un tel investissement public (pour un club privé) dans un contexte aussi incertain, et pour proposer l'organisation d'un référendum local sur le sujet.
Madame la Mairesse rejette cette proposition, sans consulter son Conseil et assène sans autre forme de procès qu'il n'y a pas d'autres projets programmables pour l'année à venir et qu'il faut bien dépenser l'argent disponible. C'est la loi !
A l'applaudimètre les 2 camps étaient à égalité dans la salle ; qu'en serait-il à la sortie d'un référendum ? Ne prenons surtout pas le risque de le savoir !
Quant au caractère exclusif de la destination de ce futur équipement, une embardée de l'adjoint à l'urbanisme nous a emmenés vers des hypothèses fumeuses d'utilisation partagée du local, après couverture du sol...
Les jeux étaient faits, chacun était dans son rôle, Bernin 2020 comme Association Citoyenne se devait de prévenir la population de l'usage fait de son argent, le Club de Tennis défendait son projet avec la vision étroite qui est la sienne et la nouvelle municipalité derrière Madame la Mairesse, qu'un gros tiers des votants avaient soutenue, tenait sa promesse électorale.
JC P