Une séance du conseil municipal est toujours un spectacle. La
qualité en est tour à tour bonne ou mauvaise.
Ce jeudi 11 juillet le spectacle, s’il n’ést pas du meilleur
cru, reste intéressant pour son jeu d’acteurs !
La quasi-totalité des élus sont présents à ce conseil qui commence
à 8 h.
En dehors de questions purement techniques, j’ai retenu
quelques sujets qui me paraissent dignes d’être relatés.
Les PAV (Ponts d’Apport Volontaire)
Jean-Claude Bobillon demande quelles dispositions ont été
prises pour aider les personnes en difficulté pour acheminer leurs déchets
jusqu’aux PAV. C’est Sophie Couderc qui répond qu’une liste a été établie par
Le Grésivadan en s’appuyant sur la connaissance dont disposent les communes
(listes de personnes fragiles…).
JC Bobillon veut connaître les règles pour être inscrit sur
cette liste et souhaite savoir pourquoi cela ne s’est pas fait par une
information à tous les habitants (pourquoi agir en « catimini » ?).
Pas de réponse ! Une supposition émise par un conseiller : la crainte
d’un nombre élevé de demandes.
RLP (Règlement Local de Publicité).
Hervé Lambert présente le projet qui doit maintenant être
soumis aux PPA (Personnes Publiques Associées) avant une enquête publique.
JC Bobillon s’étonne que le RLP prévoit l’application des
contraintes de la ZPR1 (Zone de Publicité Resteinte du village) aux zones habitées
hors agglomération (Veyrie, Craponoz…).
Je n’ai pas identifié la crainte que semble avoir JC
Bobillon : serait-ce le rattachement du château de Craponoz à l’agglomération
qui modifierait le zonage de parcelles aujourd’hui non constructibles ? Il
faut arrêter les sous-entendus et parler clairement !
Création d’un poste à la Mairie
Un employé a réussi un concours interne et sa promotion
nécessite la transformation de son poste. Cette délibération est adoptée à l’unanimité
moins la voix de Christophe Duret qui s’y oppose. La surprise vient du coup de
fusil lancé du regard par Cécile Rocca à Christophe Duret. Ambiance glaciale !
L’incendie Hager-Atral
Francine Bombled demande pourquoi aucune information à la
population n’a été faite pendant la totalité de l’évènement.
C’est là que je n’ai pas regretté d’être venu à cette séance :
on y voit une Cécile Rocca en flag de délinquance intellectuelle. Jugez-en :
-
on n’a pas informé la population car il n’y
avait rien à dire, pas de danger.
-
Sur la base de quelle information ?
-
Euh !!!
-
Quand a-t-on su qu’il n’y avait pas de danger ?
-
Vers minuit le SDIS (les pompiers) a donné une
appréciation.
(Note : c’est le lendemain 11 juillet que la Préfecture a
confirmé)
-
Pourquoi
le Plan communal de Sauvegarde n’a pas été déclenché ?
-
Parce qu’il n’y avait pas de danger.
Voilà comment la discussion a tourné en rond.
Claude Verneulen a alors rappelé que nuage de Tchernobyl s’était
arrêté à la frontière de la France. On peut ajouter : avec, dans le rôle
du Pr Pellerin qui annonça cette bonne nouvelle : Cécile Rocca notre Maire ineffable.
Si nous résumons, de 19 à 24 h le 10 juillet, personne ne connait
la nature du danger, mais personne n’agit parce qu’il n’y a pas de danger.
Pourtant, il suffit de quelques minutes pour savoir que le
stock de Hager contient des piles au lithium et que la combustion de ce produit
dégage, entres autres cochonneries, du fluorure d’hydrogène, celui-là même qui
a conféré à STM un classement en risque Sévéso 2.
Mais Cécile Rocca avait deviné que la situation était sans
risque !
Le risque fût-il à zéro, pourquoi n’a-t-on pas utilisé cet
événement comme une opportunité pour un exercice grandeur-nature de notre PCS (Plan Communal de Sauvegarde) ?
Oui, c’est vrai, il est plus facile de ne rien faire !
Pendant ce temps on nous laisse respirer l’air de Bernin,
même si les yeux et la gorge nous picotent un peu.
Reste une question : est-ce raisonnable de consommer la
production de son potager après ce généreux sulfatage ?
Conclusion : dormez tranquilles citoyens, le Maire s’occupe
de tout !
La Cave Coopérative
Francine Bombled demande quelles sont les informations disponibles
sur la fermeture de la Cave qui sera effective le 31 juillet 2019.
Le Maire n’en a pas mais annonce un rendez-vous prochain
avec le Président de la Cave.
La discussion entre les conseillers ne m’a pas parmis de
comprendre qui est propriétaire des murs et du terrain de la Cave. D’un côté la
Cave aurait transféré la nue-propriété à
son système de fédération de coopératives (niveau départemental puis national)
et d’un autre côté l’entière propriété serait aux coopérateurs locaux, à l’instars
d’Alain Salomon qui a dit être titulaire d’une part sociale de la Cave de
Bernin.
FB continue en proposant de contenir toute velléité des
propriétaires à faire de ce tènement une opération financière hors contrôle de
la collectivité. Elle propose d’utiliser la PAPAG (Procédure d’Attente de
Projet d’Aménagement Global).
La réponse de Gabriel Sabatier est péremptoire : l’indiçage
de la zone dans le PLU suffit.
PM
(seul sur les bancs du public)
Prochain conseil municipal le 11 septembre.
A la question pertinente de FB concernant le devenir du secteur de la cave coopérative, la réponse faite par Sabatier est fausse !
RépondreSupprimerLe zonage actuel ne garantit en rien une vision globale cohérente du développement éventuel du secteur.
Toujours aussi fumiste not’ Gaby !
Bonne soirée .
JCP